Deux sources intéressantes trouvées sur ce sujet :
- Réforme de la formation professionnelle : du progrès pour les entreprises et les salariés. | Jacques Bahry | Le Cercle, Les Echos
- La loi sur la formation professionnelle en 9 points clés.| Marion Perroud | chefdentreprise.com
Idées fortes :
- La formation des salariés est régie depuis 1971 par un loi dont les réformes successives ont conduit à un schéma rigide, scolaire (feuille de présence, etc.). Ce système a privilégié la convergence des besoins de l’entreprise et du salariés.
- La réforme de la formation professionnelle, adoptée en février, change la donne en rendant les salariés maîtres de leurs choix de formations. Ce changement de point de vue est appuyé par un dispositif balisant le parcours par des entretiens professionnels réguliers, des conseil en évolution de carrière et surtout, par le CPF (compte personnel de formation) qui suivra le salarié tout au long de sa carrière.
- Du point de vue des entreprises, cette réforme modifie les règles dont la réduction à une seule contribution au financement au lieu de trois, l’obligation d’un entretien professionnel tous les deux ans, la création d’un CDI d’apprentissage, la création d’un fond paritaire pour financer les organisations syndicales et patronales, etc. 9 changements à découvrir sur cet article.
Le point de vue de Combo
Ca bouge ! Il était temps… Le manque de visibilité dans le fonctionnement des financements des formations, des cotisations en général, dans un contexte d’affaires de détournementcommençait à peser lourd sur le moral des troupes. Salariés, entreprises et organismes de formation, tous réclamaient du changement. Cette réforme très attendue pourrait donc mettre un coup de pied dans la fourmilière et apporter un peu de clarté dans un système dépassé.
Chez Combo & cetera, on y voit l’opportunité pour les salariés d’élargir le champ des possibles. Beaucoup trop d’entreprises s’en sont tenu, d’une part, au taux obligatoire du budget de formation et, d’autre part, au choix de formations techniques, souvent privilégiées au détriment des formations « softskills », dont font partie les formations sur le comportement humain.
Les salariés, plus autonomes dorénavant, vont-ils se donner l’autorisation d’élargir le spectre de leurs formations, vont-ils oser sortir du cadre technique ? Notre expérience à leurs côtés, depuis plusieurs années, nous fait penser que oui. Et nous savons que c’est souhaitable, pour eux et pour leurs entreprises.